lundi 14 décembre 2015

Disfonctionnement

Il me faut beaucoup de courage pendant que j'écris ces mots... J'ai mis je ne sais pas combien de temps à me décider de faire cet article, et nous y voilà... Je vais avoir du mal à m'exprimer corretement, alors ne m'en veux pas. Même si je sais que tu aurais toutes tes raisons pour me détester.

Je le sais oui, que tu me hais. Toi, qui te cache dans ma tête. Tu me hais de blesser ce corps que nous partageons depuis 5 ans maintenant, ce corps que tu veux pour toi seule. Je le sais, j'ai lu tout tes échanges avec lui. Tu as même réussi à mettre cet être si important dans ta poche... Bien joué. Tu t'en sortirais peut être mieux dans la vie que moi. Pourtant, je ne peux pas te considérer comme normal, comme faisant partie de moi de façon naturelle. Parce que ce n'est pas le cas. Tu n'étais pas là, avant. Quabd j'étais heureuse, quand j'allais bien. Quand je ne l'avais pas encore rencontré... Tu sais de qui je parle. Celui grâce à qui tu es née. Celui qui m'a fait subir les prires choses au monde, celui qui m'a trahie... Celui qui m'a...vi... Tu as compris (même ce mot est trop difficile à faire sortir...Idiote que je suis. C'est pourtant la vérité). Je t'ai fait émerger de moi, tu m'as protégé pendant les moments les plus horribles de cette emprise... Je crois que sans toi, je ne serais plus là à l'heure qu'il est. Non, je ne suis pas entrain de te remercier. Parce que ta naissance à entrainer une série de problème. Déjà, mon cerveau n'est plus capable de gérer la douleur. Cette partie de l'organe, devant créer de la sérotonine, ne marche plus depuis que tu es là. Et aujourd'hui, je suis sous traitement pour ne pas craquer au moindre choc émotionnel. Depuis que les doses ont augmentées, regarde dans quel état je suis: une loque, incapable de se doucher dans la lumière, qui ne mange qu'une a deux fois par jour, des quantités minimales. Et une libido de panda mort. Ca doit bien te faire rire, n'est ce pas ? Nous aons le même corps, mais toi cette partie là de l'existence, tu peux en profiter pleinement. Et avec lui, spécialement. Quoi, tu vas me dire que tu es amoureuse ? Ne me fait pas rire. Tu n'as pas accès à cette partie de moi. Celle des émotions, je te l'ai interdis dès le départ. Parce que je refuse que tu ne me remplace définitivement. Je sais que c'est de ça que tu as envie, ne mens pas Aryah. Si je resombrais dans une dépression, ne voulant plus sortir de ma tête, tu te ferais un malin plaisir de me remplacer, de vivre une vie dont je ne profite pas assez, d'après toi. Quoi, tu es plus forte que moi ? Bien sûr que tu l'es, tu as été créer pour ça: pour être forte, comme je ne le serais jamais. Tu as vriament le beau rôle: tu es ce qui me fait retomber dans mes troubles, depuis que tu es indépendante, et après tu oses me faire des coups bas, pour "mon bien" ? Bien sûr... Ne te fous pas de moi plus longtemps. Tu sais très bien de quoi je serais capable pour t'anhilier une bonne fois pour toute. Non, je ne me tuerais pas. Tu es bien capable de jouer à Frankenstein pour vivre à travers mon corps mort.
Mais je saurais quoi faire, quoi dire pour nous faire interner. Que tout ce qui se cache avec toi, dans ma tête, soit enfin supprimé, quitte à y laisser ma liberté.

Mais tu sais ce qui m'énerve le plus avec toi? C'est que je sais que tu serais bien plus à ta place que moi, dans ma réalité. Dans mon monde. Ironqiue, non ? La création est plus parfaite que le créateur. Et non, je ne veux pas t'entendre dire que tu veux me protèger du nouveau, du Cauchemar comme tu l'appelles. Pourquoi lui a accès à mes émotions, et toi non ? Parce que je ne l'ai pas créé, comme je l'ai fait pour toi. Je t'ai donné naissance parce que j'avais besoin de protection contre mon bourreau, j'avais besoin de m'enfermer dans mon cerveau, dans ma petite cage de fer blanc pour ne plus subir ce qu'il me faisait. Du moins, ne plus le subir aussi directement et violemment. Parce que oui, souviens toi: à l'époque, quand nous échangions, je restais consciente de ce qui m'entourait, de ce qu'il nous faisait subir. Je n'avais juste pas aussi mal. Tu es celle qui à pris le plus de douleur, parce que là était ton but. Et c'est ce qui t'a rendu aussi forte, les années qui ont suivies. Tu t'e nourri de mes peurs, de ce qui me faisait mal. Et aujourd'hui, nos deux conscience sont presque à égalité. Et quant à l'autre... Je ne sais même pas ce qui l'a fait naître. Et le pire, c'ets qu'il est là, dans mon coeur, qu'il me ronge. Et tu sais aussi bien que moi que le déloger relève de l'impossible. VOUS déloger, tous ceux qui sont là, cachés dans l'obscurité, attendant que je sois mal pour vous délecter du retour de mes troubles, de mes pulsions, de mes aggressions envers moi-même, pour me forcer, me murmurer que je ne vaux rien, que je devrais abandonner le combat. Abandonner... C'est clair que j'en ai envie des fois.

Arrête, tu n'es pas mon alliée, je me fous du pacte que tu as passé. Tu es le diable, comme tout les autres. Un pacte avec un démon ne peut que mal finir. Et ne joue plus à la gentille, n'essaye pas de duper qui que ce soit. Tu es celle que j'ai le plus envie de supprimer. Tu me dégoute. Tu n'aurais pas dû naître. Je serais tellement mieux que toi, dans cette vie, auprès de ceux que tu aimes, auprès de lui. Ce sont tes mots, ceux avec lesquels tu joues à me harceler. Et il n'y a pas qu'eux. Tu n'es pas la seule à jouer à ça: tout les autres aussi ont pris ton exemple, même si ils ne sont là que le soir, quand tout est noir, quand je dois dormir et qu'à la place vos voix me harcèlent. Et lui... le Cauchemar, lui je crois qu'il est le pire de vous tous. Parce que lui sait où ça fait mal, et ses mots vaulent 10 des vôtres...

Je vous hais... Je me hais... Je veux que vous disparaissiez... Je veux disparaître...

mardi 27 octobre 2015

Le jour où j'ai arrêté de me poser des questions

Cela fait des années que lorsque je veux opérer un changement (qu'il soit vestimentaire, ou au niveau de mes cheveux) je met des jours à me décider, à demander des avis à droite à gauche, et la plupart du temps je finis par ne pas oser franchir le pas, sauf si on me pousse à le faire. Et ça réveillait en moi un sentiment de frustration: n'ai-je donc si peu d'amour propre pour laisser les autres décider de ce que je devais être ? Et ça ne s'est pas arranger ces derniers temps, avec le boulot qui me donnait l'impression de ne plus pouvoir être moi même, une perte de repère au niveau du look, j'avais fini avec plein d'idées de choses que je voudrais faire avec mon apparence, mais dont je savais que je finirais par abandonner. Et hier, une autre idée m'est passé par la tête: refaire une coiffure que j'avais aimé porter l'an dernier, qui m'allait bien (à mon goût) et qui apporterait un peu de changement sur ma tête. Sauf qu'une fois encore, je me disais que je n'irais pas au bout de cette idée.

Mais ce matin, en sortant de la douche, j'ai eu une poussée de ras le bol: merde, si j'ai envie de faire telle ou telle chose, si j'ai envie de m'habiller d'une façon, et le lendemain d'une autre, qui a le droit de m'en empêcher ? J'ai donc saisi une paire de ciseaux, et j'ai coupé. Puis je me suis emparé de la tondeuse, et... voilà le résultat.
Pardon pour la tête fatiguée, mais je travaille tard tout les soirs
Un joli sidecut. Certes, il est beaucoup plus à blanc que celui que j'avais fait l'autre fois (la faute à la tondeuse qui est différente également), mais je me trouve belle. Et quand je suis descendu... la désillusion: ma mère qui hurle, qui me dit "tu fais n'importe quoi, c'est moche" ma soeur qui me regarde comme si j'étais une personne folle et dangereuse. Sympa (je porte un bonnet, histoire qu'elles ne me regardent plus de travers quand je passe devant elles).
Mais entre nous, je me fiche de leur réaction: ok, peut être qu'au travail ils ne vont pas forcément approuver ce choix, mais vu que mes cheveux sont attachés et dans un filet, qu'importe si il en manque une petite partie ou non ? Et les cheveux ça repousse, au pire. 

J'ai fait un choix, et je l'assume, tant pis pour les conséquences. Je ne veux plus vivre à travers le regard des autres, que ce soit des proches ou des étrangers, je suis libre et maîtresse de mon corps, de mon apparence, de l'image que je renvoie. Donc certes, je suis dans la vie active, et il faut que je fasse un peu plus attention, mais je ne suis jamais face aux clients, je suis derrière, et puis j'ai des collègues qui dont des tatouages, piercings sur le visage ou proche du visage, donc visibles, et on ne leur fait aucune remarques. 

Ce changement est sans doute anodin pour beaucoup, mais pour moi, il marque la reconquête progressive de mon corps, comme une chose qui m'appartient à moi et à moi seule, qui n'est pas à la portée de tous de s'en emparer et de le changer à leur guise.


Bonheur sur ta tête.

mercredi 7 octobre 2015

"Il n'y a pas d'issues à ce cauchemar, ni avenir, ni espoir"

Cette chanson est tout ce qui me fait tenir en ce moment (c'est fou comme Disney arrive à me calmer avec ses films/chansons). 

J'ai l'impression de tomber dans un gouffre, un vide froid et sombre depuis plusieurs semaines. Et tout ça ne fait qu'empirer: je ne vois plus rien, plus de sourire autre que fictions, mes rires sonnent faux. Chaque conversation me semble dénuée d'intérêt, de sens. Je ne prend plus le temps de parler avec ceux que j'aime, je m'enferme derrière des conversations de façades, j'évite les sujets qui feraient tomber mon masque. Et dieu sait qu'il y en a, surtout ces derniers temps.
Ils savent. Je ne peux plus cacher mon pire côté à ceux que j'aime, mon monstre personnel: mes parents savent pour mes cicatrices, pour ces marques rouges, sanglantes qui apparaissent sur ma peau. Je ne voulais pas, ils ne devaient pas voir cette face attroce de moi. Je vois leur regard inquiet se poser sur mes bras, en quête de signe de malheur, de tentatives. Mon père m'évite, ma mère, ma douce maman tente de cacher son désespoir de savoir sa fille s'infliger cela, mais je le vois dans ses yeux: elle a mal, et honte. J'ai mal de les voir comme ça, je ne veux pas leur infliger de souffrances supplémentaires. Je me sens maigrir chaque jour, je sens ma peau se creuser, mais je m'alimente encore: je ne veux plus décevoir ceux qui m'entourent à cause de ces...choses, ces pulsions dans mon cerveau.

J'ai besoin d'aide. Mais je ne sais plus vers qui me tourner. 
J'ai parlé au médecin de mes problèmes, ceux que je traîne à mes côtés depuis 4 ans (d'ailleurs entendre et lire les termes médicaux de ces problèmes m'ont fait un choc...), et elle m'a fait allé vers un psychiatre. Un PSYCHIATRE. J'ai peur, je suis paralysée de trouille, je ne veux pas aller voir cet homme... depeur qu'il me fasse enfermer, loin d'eux. Quoique... ce ne serait peut être pas plus mal: la disparition de l'existence d'un fardeau, enfermé dans un établissement pour le garder à peu près en vie, sans qu'il puisse leur faire plus de mal qu'il en a déjà fait.
J'ai peur de ce que ma vie pourrait devenir. J'ai peur de ne plus avoir le contrôle, comme dans ces moments rêves où tu veux te battre pour t'en sortir, mais ton inconscient en décide autrement et te laisse immobile et vulnérable face au danger qui te guette....pour finalement se réveiller en sueur, effrayée; et se faufiler dans la chambre de la plus jeune, espérant vainement que sa présence éloigne le cauchemar, la présence du panda n'étant plus suffisante désormais pour être apaisée lorsque la nuit tombe.

J'ai peur de cette vie, faite de scarifications, de calmants et de prières...

Je n'ai pas envie de dépendre d'un quelconque traitement (celui du moment m'assomme déjà suffisamment), ni d'une personne. Mais je suis assez consciente de mon état pour savoir que, seule, je ne m'en sortirais pas. Et je crois que c'est ça qui me déprime le plus... Ne pas être capable de me sortir seule des merdes qu'une décision prise 4 ans auparavant m'a donnée, en guise de punition (comme si les 10 mois à ses côtés n'avaient pas été assez punitifs comme ça).
Je me déteste de me sentir comme ça, de me lever certains matins et de tout faire durant la journée pour me blesser physiqument, histoire de me prouver que ce corps ressent la douleur, et que ce n'est pas mon cerveau qui est malade. Je me déteste de retomber dans ces troubles qui font souffrir mes proches, je me déteste quand je me surprend parfois à réfléchir à la meilleure façon de me faire du mal à l'extrême. Je me déteste les soirs où en allant dormir, j'espère ne pas me réveiller le lendemain.
Je me hais pour tout ça. Et eux m'aiment malgré ça.

Pardon. Pardon d'être malade, pardon d'être imparfaite. Pardon d'être moi.

mardi 22 septembre 2015

[Tag]: Abécédaire des choses qui méritent qu'on vive pour

Je tag ici présente : Maud,  Seraph', Cari, Shayna ^^




Aimer
Black metal
Chocolat
Disney
Ecclésiaste Devlétian
Fight club
Gamer
Harry Potter
Irlande
Japon
Kawaii
L (...)
Maman
Neige
O (...)
Proches (dans le sens amis et famille)
Q (...)
Rêver
Strasbourg
Tonogai Yoshiki
U (...)
Very parfait caramel
Weta production (mais si tu sais...le studio d'effets spéciaux dirigé par Peter Jackson)
X (...)
Yaoi
Z (...)

dimanche 30 août 2015

Les changements de la rentrée (et les quelques petites choses qui m'ont sauvé cet été)

Bonjour/Bonsoir ! Mon dieu, combien de temps cela fait-il que je n'ai rien écrit sur cette plateforme? C'était peut être dpu à un manque d'idée, de motivation. Mais aussi parce que je déprimaisà l'idée de n'avoir rien à raconter de nouveau, mise à part mes états d'âme (ce qui aurait été non constructif et pas très intéressant, je l'accorde).

Mais j'ai une liste de choses nouvelles (soit à faire, soit que j'ai déjà faite, et qui me permettera d'être plus souvent en contact avec vous), qui me donnent le sourire, alors je les partage:

1. J'AI TROUVE DU TRAVAIL !!!! (voilà. C'est tout. Bonne journée.) Non, plus sérieusement, je suis super contente, après plus de 2 mois de recherches mes efforts ont été récompensés ! Je ne dirais pas ici où je travail, non pas par honte mais pour éviter de faire des gaffes qui pourraient me nuire. Sachez juste que je fais 27h par semaine, et que je termine au plus tôt à 21h30 (oui, au plus tôt. Mais je me plains pas. Au moins, je dors directement). Bon pour l'instant je suis toujours en période d'essai, mais j'ai confiance dans l'avenir.

2. Le dessin de mon tatouage a avancé et est pratiquement terminé (grâce à Sandrine), donc ça me motive necore plus pour l'amener au tatoueur le plus vite possible, faire les quelques modifications nécessaire au passage du dessin papier au dessin sur la peau, et enfin définir une date (qui sera vers le mois de Mars je pense).

3. J'ai revu des amis que je n'avais plus vu pendant un moment (notament ma Sorbonne et mon Homonyme). Ca m'a fait un bien fou de passer quelque temps avec elles, de sortir un peu des quatre murs de ma chambre. Et surtout, j'ai enfin pu voir Le Hobbit (on rigole pas, j'ai pas encore vu le troisième).

4. J'ai repris du poids. Et ça me rend heureuse.

5. Grâce à Betta j'ai franchi un nouveau pas au niveau de ma couleur de cheveux: je passe au roux (et pour info, c'est ma 19ème couleur.). C'est pour l'instant un roux assez rouge, mais que j'orangerais quand ce sera possible.

6. Je me suis rapprochée de la famille du côté de ma mère (notament mon oncle, ma tante et mes 4 cousins), et j'ai trouvé un soutien pour valider et réussir mon projet.

Voilà pour les petites choses qui se sont passés (je ne cite que le positif). Maintenant, voici...*roulement de tambours* 
[sbafff!
- Ta gueule c'est dans le titre !
- ... Pardon.]
Les changements pour cette rentrée !

1. L'accentutation de mon look/style/appelleçacommetuveux vers ce que j'aime et non plus vers ce qui est attendu de ma part (et concilier ça avec mon boulot risque d'être très amusant me direz-vous ? Pas tellement, j'suis en uniforme au boulot ^^ c'est plustôt au niveau maquillage que ça va se "normaliser").

2. La réouverture de ma page maquillage et la création de nouvelles créatures/nouveaux personnages pour commencer un book et ne pas perdre la main (vous verrez cela en temps et en heure)

3. L'OUVERTURE D'UN NOUVEAU BLOG !!! ( Quoi ?! Alors que t'arrives pas à tenir celui là ?! Non mais chut toi.) Je compte ouvrir un blog un peu différent (vous verrez de quel format il s'agit une fois que tout sera prêt, il devrait naître d'ici fin septembre, histoire d'avoir un truc beau et élaboré).



Voilà. Alors oui, je suis d'accord que ce petit article n'est pas franchement utile, mais c'est l'un des rares que j'ai écrit avec l'esprit tranquille et apaisé, avec ce sentiment qui est proche du bonheur (je suis pas encore à cette étape là, mais il me paraît moins inaccessible qu'au début de l'été).

J'espère que vous avez tous passé de bonne vacances, et si vous avez des projets pour cette rentrée, parlez en moi dans les commentaires !! 

Tchüss !!!




mercredi 1 juillet 2015

Gossip ou l'application pro harcèlement

Là, j'ai pas le cœur à rire. J'ai envie de pousser un coup de gueule sur ce sujet depuis quelques temps, et la venue de la créatrice de cette application pour smartphone à l'émission Touche Pas à mon Poste me donne une bonne excuse pour passer à l'acte.




Les mots effraient. Les rumeurs détruisent. Le harcèlement tue.




Pour ceux qu'ils ne le savent pas, Gossip est une application permettant aux personnes l'ayant téléchargée de répandre des rumeurs et des ragots sur qui ils veulent, de façon totalement anonyme. Vous voyons donc pourquoi j'ai eu la gerbe la première fois que j'ai entendu parler de ce truc: permettre aux gens de dires des horreurs anonymement, c'est juste donner une nouvelle arme pour le cyber harcèlement. Mais ce qui m'a rendu encore plus malade, c'est la réponse de la créatrice (je tairais son nom) lorsqu'on lui demande ce qu'elle pense des syndicats de parents d'élèves qui se sont insurgé et révolté contre sa création "à tort" d'après elle:"Je me suis inspiré de la série Gossip Girl pour cette application (série qui, je le rappelle, sert à critiquer ces rumeurs et à dénoncer leurs effets sur les gens, ainsi que l'harcèlement provoqué par celles-ci. Mais bon, quand on maîtrise pas son sujet, plutôt que se taire, c'est mieux de dire des conneries. Bref), pour permettre aux gens de plaisanter de façon calme et élégante avec de petites rumeurs sans conséquences". Élégante? En quoi poster et diffuser des horreurs les uns sur les autres de façon anonyme est élégant ? T'es débile ? Tu trouves ça élégant, le harcèlement moral? Parce que ton application est la porte ouverte à toute sorte de débordement. Et c'est pas fini, parce que lorsqu'on  lui parle des risques, elle réplique "non, mais il a été mis en place une limite d'âge, et un système afin de modérer les propos des posts, le risque 0 n'existe pas, mais nous faisons en sorte que des tragédies n'arrivent pas". Hein, hein. Donc pour toi, les jeunes de 13 ans vont indiquer leur vrai âge sur l'application ? Mais t'es teubée ? Excusez moi, mais ça m'énerve: n'importe quel gamin ou gamine de 12 ans a un smartphone de nos jours, et a donc accès à cette application. Et tu crois quoi, que les rumeurs postées seront enfantines, et mignonnes? Oh que non, les jeunes en profiteront pour prendre encore plus en poursuite les élèves déjà victimes d'harcèlement, en étant encore plus vicieux puisque les posts seront anonymes. Et je déteste ceux qui disent "oh, mais des rumeurs y en a toujours eu, c'est juste la société qui évoluent, faut faire avec". Tu te fous de moi ?! Tu crois que c'est une raison valable pour mettre une arme en plus dans les mains de gamins ? Les cas de jeunes qui se suicident à cause de ce type de rumeurs, sur les réseaux sociaux ou même de vive voix, ça t'affecte pas? Moi si.

Je crache sur cette application, soit disant faite pour s'amuser. Ruiner la vie des autres c'est pas un jeu, et les victimes que feront cette application ne seront même pas reconnues comme tel, parce que les parents diront "on était pas au courant, on pouvait rien faire". Si; Donner un téléphone sans accès à internet à vos marmots, ça serait bien.

vendredi 19 juin 2015

Adieu à la viande ?

Une question me tracasse depuis un moment: avec tout ce en quoi je crois, et tout mon dégoût envers la surconsommation et la cruauté envers les animaux, pourquoi je mange toujours de la viande ? C'est vrai que le goût est bon (quoique c'est peut être parce que j'y suis habituée?), mais je ne mange que du bœuf, du poulet, et parfois (mais très très rarement) du canard. J'ai arrêter de manger du porc il y a 3 ans maintenant (même si je craque toujours un peu quand il y a de la charcuterie, mais quand tu dois te faire un sandwich, et que ta sœur a terminé le thon/le saumon, tu prends ce qu'il y a), tout simplement parce que je n'apprécie pas des masse le goût de la viande de cet animal, donc ça ne me manque pas. En ce qui concerne les viandes précédemment citées, j'en mange quand ma mère en prépare. Quand je m'étais installée chez Saurus (le Metaleux), puisqu'on avait pas des masses de thunes, la viande passait à la trappe durant les courses. Et étrangement... je n'ai pas ressenti de manque. Attention, quand je parle de viande, je ne mets pas les poissons dedans (si je dois choisir, je préfère cesser la viande mais garder le poisson, par facilité sans doute, mais aussi pour ma santé).

Ensuite, une grande partie de mes amis et des gens que je côtoie sont végétariens (soit piscivores soit totalement végans), donc je pense qu'inconsciemment j'ai pu être influencée, mais sans être conditionnée: c'est à dire,c'est un choix que j'avais envie de faire mais qui, à cause des préjugés de mes parents ("tu vas avoir des carences", "on est des êtres qui chassons à la base, la viande fait partie de notre régime alimentaire" ouais enfin si pour toi chasser c'est aller au supermarché du coin et acheter ta viande auprès d'autres surconsommateurs, à ta guise) et ma peur de replonger et de faire des écarts, est un peu passé à la trappe. Mais en réfléchissant en tant que jeune adulte, je suis libre de faire les choix dont j'ai envie. Et le fait de me nourrir d'autres être vivants me répugnent en y réfléchissant, j'ai déjà arrêté de consommer de la viande rouge, et là je m'attaque à cesser doucement la viande blanche. Je pense conserver le poisson dans mon alimentation, pour le moment, en attendant de vivre seule et de ne plus avoir les parents sur le dos qui me jugent... ou alors je conserverais le poisson parce que je suis un être faible qui ne termine jamais ce qu'il entreprend ? Allez savoir.

Le fait est que j'en ai marre de ce statut de carnivore: les légumes sont tellement rares dans mon alimentation que je n'ai pas envie de continuer ainsi, et lorsque je vois les situations critiques et horrifiantes que la sur demande de viande apporte, je me dis que je refuse de participer encore plus à cette horreur. Mais je ne fais aucun jugement: si tu manges de la viande devant moi, ou si tu dis que tu ne pourrais jamais devenir végétarien parce que tu ne te sens pas, je ne te jugerais pas. Mais en contrepartie, ne me juge pas également. Chacun vit sa vie, son alimentation tel qu'il l'entend, mais porter un jugement sur les valeurs et les convictions d'autrui ne te rendra pas plus intéressent: tu paraîtras seulement plus stupide.

dimanche 14 juin 2015

Je te le dis quand même

Sais-tu ce en quoi je crois ? En ce mythe qui dit qu'il y a longtemps, chaque être était composé de deux moitiés faites l'une pour l'autre. Puis un jour, ils ont été séparés et envoyés de part et d'autre de l'univers, leur existence n'étant par la suite vouée qu'à se retrouver. 
Ma moitié, après 19 ans d'existence sur cette Terre (si peu de temps !), je l'ai trouvée. Elle n'est guère parfaite, ni comme j'en rêvais. Et pour cela, elle est mieux que tout ce que je pouvais désirer sur cette planète. "Mais qu'est ce qui te fait dire que c'est cette personne ? Tu es encore jeune...". Je suis jeune en effet, mais les amants se retrouvent depuis des millénaires, certains retrouvent leur moitié dès l'enfance. En quoi mon âge aurait une quelconque influence sur ce que je ressens ? Cet homme, cet être est tout ce dont j'ai besoin, tout ce dont j'ai envie et je ne laisserais jamais personne approcher, risquer de souiller ce qui aurait dû être immaculé.
"A ton âge, on ne peut pas parler d'amour. Tu ne sais pas ce que c'est. Les jeunes, vous ne connaissez que la passion éphémère et le désir physique.". Entends-tu les conneries que tu dis ? Je ne vois pas en quoi désir et amour sont à dissocier l'un de l'autre. Si tu ne désires pas l'être aimé, il y a un problème. Mais il est vrai que beaucoup de mes confères et consœurs humains privilégient le sexe dans une relation, et ne vivent leur passion que par le biais de l'amour charnel. Mais vois-tu, l'Amour à mes yeux est celui avec qui tu partages de vrais moments de complicités, avec qui tu peux rire de tout (de l'autre aussi, sans provoquer de dispute), avec qui tu passes des moments durs, de véritables crises parfois, mais qui regarde tes blessures et les guéris, comme tu le fais avec les siennes. S'aimer, c'est avant tout vouloir réparer les dégâts infligés à l'autre avant de panser ses propres plaies.

"Que ressens-tu alors, pour cette personne si spéciale pour toi ?"
Il n'a rien de spécial: il n'est pas forcément le plus beau, le plus intelligent, le plus talentueux ou le meilleur des amants. Mais il y a une chose qu'il a assurément, et qui me fait l'aimer: son authenticité, sa pureté d'âme. Il est unique à mes yeux, et même si certains disent "on est les mêmes lui et moi, on est pareils sur beaucoup de points" ça ne change rien à ce qu'il me fait ressentir. 
Tout ceux que j'ai connu avant m'ont plus d'une fois fait ressentir que j'étais une honte, une mauvaise personne, quelqu'un qui ne mérite pas qu'on l'aime, et qui n'a sans doute jamais aimé. Une fille qui ne servait qu'à l'amour charnel, une putain. Tous m'ont d'ailleurs appelé comme cela, et m'ont fait me sentir honteuse d'éprouver du désir dans mon corps de femme, me sentir coupable de mon passé, de mes troubles. Mais lui non. Il me fait me sentir spéciale. Désirée, oui, mais pas seulement pour mon corps. Il me tend la main lorsque je me noie dans mes problèmes, il m'aide à aller au delà de mes peurs (comme chanter devant un public par exemple), il me dit que je suis intelligente, et douée pour ma passion. Et que je ne dois pas me sentir inférieur par rapport aux autres, ni par rapport à mes sœurs, parce que je sais me battre pour ce qui est important pour moi, et qui me revient de droit. Il me rend fière, confiante. Il me fait sourire, rire, vivre pleinement. Quand on se regarde; on se comprend directement. Quand nos corps se retrouvent je me sens complète, comprise. Aimée. Et je l'aime également, d'une force incommensurable. Partager une étreinte, un baiser, un regard, avoir des conversations qui durent parfois la nuit entière, ou au contraire dormir l'un contre l'autre, se réveiller et voir les yeux de l'autre, son visage éclairé par le soleil matinal.
Ces moments n'ont pas de prix, et sont gravés au fer rouge dans mon cœur. 
On est sans doute pas un couple parfait, chacun a ses torts, ses défauts, ses erreurs commises, ses poids à porter. Mais tu sais quoi ? Se reposer sur quelqu'un fait du bien un moment, mais il faut savoir prendre un peu du poids de l'autre sur ses épaules. Parce qu'aimer, c'est ça: soutenir l'autre physiquement et psychologiquement. Donner sans attendre de recevoir.

Je t'aime, et j'en suis fière.






Valar morghulis.

mardi 9 juin 2015

Je ne sais pas quel nom donner à cet article

Je ne sais plus comment faire pour avancer. Il y a trop de bazar dans ma tête en ce moment. Je ferme les yeux, et c'est le même visage qui apparaît, qui me hante. Le même réflexe au moins dix fois par jours: aller regarder les photos que je préfère de lui sur son facebook, écouter les morceaux où je peux entendre sa voix sur youtube...
 Je me sens pathétique. Être aussi accro à quelqu'un requiert de la maladie, de l'obsession. Je ne veux plus penser à lui, à ce qu'on pourrait être aujourd'hui. Je ne veux plus imaginer un futur où il revient.

J'ai envie d'abandonner l'idée d'aller mieux. De ne plus bouger de cet état de décomposition interne qui se met en place depuis quelques temps, me battre me paraît superflu. Pour quoi ? Pour qui ? A quelle fin ? J'ai beau avoir fait des promesses, je n'ai plus envie de les tenir. Je suis paumée. Je ne sais pas que ce je veux. Je ne le sais plus. J'aimerais pouvoir être sûre de moi, dire "je fais ce choix entre 0 et 1, et c'est définitif !"mais je n'y arrive pas. Que dois-je faire avec les possibilités avortées qui hantent mon esprit, qui tentent de me persuader que mon choix était peut être le mauvais, ou peut être pas ?

Je me déteste d'être dans cet état là. De n'avoir que de rare passage où je parviens à faire des tentatives pour trouver des solutions, et de tout balayer du jour au lendemain. Je n'aime pas me sentir comme ça. J'ai besoin d'aide. Mais je ne peux pas me dire qu'aller mieux sera la solution à tout: ça ne le fera pas revenir, ça ne changera pas les erreurs que j'ai faites, ça ne me fera pas devenir quelqu'un de meilleur.

J'en ai marre... !



lundi 1 juin 2015

28 nouvelles règles

J'ai passé la journée à faire ça. A écrire un nouveau règlement, pour aller mieux. Je ne sais pas si ça marchera. Je l'espère.  Pas d'ordre, pas de pression à travers ces mots. Juste des conseils que j'entends par ci, par là. Juste des lois, pour ne pas terminer comateuse dans mon lit, comme la loque que j'étais devenue il y a peu. Un cahier des charges entre je et moi, pour mon bien.









J'ai l'impression d'être dans un clinique un peu glauques avec des bouts de papiers accrochés au mur. Je me sentais stupide lorsque j'ai commencé à les fixer, puis un bien être m'a envahi: plutôt que d'avoir ces phrases tournant dans ma tête et me perdant encore plus, je les aurais sous les yeux. Et je les traiterais dans l'ordre de priorité.

Je vais aller mieux. Je le jure. Pour moi même

dimanche 31 mai 2015

Qui peut définir ce que je suis ?

Encore cette même pression. Encore cette même déception. Je pensais que c'était enfin terminé, mais je me trompais: je ne serais à jamais qu'une source de désappointement pour mes proches. 

Pourquoi vous ne comprenez pas que ce que je veux faire est un projet sérieux ? En quoi être maquilleuse pour les effets spéciaux est un métier moins valable que coach sportif ? Je sais que c'est là ma voie, pourquoi vous ne pouvez pas me soutenir ? Comment pouvez vous savoir que ce n'est pas un métier pour moi? Avez vous déjà vu mon regard lorsque j'exécute un maquillage ? Savez vous toutes les créatures qui naissent dans ma tête, que je rêve de voir naître sur un écran ? C'est ça ma vie: transformer  un être humain en monstre, en chimère, à l'aide de silicone, de cire, de poudre, le tout sous mes doigts. Être remplie de fierté lorsque mon nom apparaît dans un générique (ce que j'ai vécu cette année... Merci à vous de m'avoir fait confiance pour faire naître la créature médicamenteuse), d'entendre "félicitations, tu as vraiment fait un beau travail ! C'est impressionnant !" . Pourquoi voulez vous que j'abandonne tout ça ? Il en est hors de question. J'ai trouvé une chose qui me rend heureuse, vous pensez pouvoir me l'arracher ? Essayez toujours, vous y perdrez vos mains. 

Vous osez dire que d'autres sont plus doués que moi, mais avez vous déjà vu ce que je fais ? Avez vous déjà réellement essayé de m'écouter parler de cette passion ? Ma vie est là, dans ces pinceaux, dans ces masques, dans cette industrie de la transformation. Je veux vivre mon rêve, même si il a un coût: j'ai toujours trop hésité à frapper du poing sur la table pour avoir ce que je voulais, et j'ai laissé échappé trop de belles choses. 

Je crois en moi, je crois en mon talent, pour mon transformer en Harley Quinn, en poupée cassée, en squelette, en zombie, en possédée, en serial killer, en créature de l'obscurité. Il n'y a pas plus difficile que d'assumer les ténèbres qui se cachent dans mon imagination, et ces études m'y aideront, en faisant naître sur papier, sur la visage d'autres mes propres monstres. 

Et si je dois vous décevoir pour réaliser mon rêve, et bien ainsi soit il. Je refuse d'avoir honte de moi maintenant.



Tout ça, j'aimerais le hurler aux gens qui tentent de me dissuader de poursuivre mon rêve. Mais je me tais à chaque fois, je ravale mes larmes, encaisse les coups, "tu as fini de t'amuser ? Il faut chercher quelque chose de sérieux maintenant". Je suis sérieuse. Et je serais ce que je dois être. Et pour ça, je prendrais autant de claques qu'il le faudra. Mais lorsqu'un jour, vous verrez mon nom au générique d'un film, j'attendrais vos excuses. Ma fierté restera intact, mon amour propre immaculé, et ma passion toujours aussi dévorante.


samedi 9 mai 2015

Je t'en veux

Tu connais ce sentiment de vide dans ton cœur quand tu penses à une personne en particulier? Quand tu n'as pas vu cette personne depuis longtemps ? Quand cette personne est partie pour de bon ?

"Pourquoi tu as fait ça ?"

C'est la première question qui m'est venu à l'esprit quand on m'a annoncé la nouvelle: tu as décidé de partir définitivement, sans nous, de faire ce choix... ça me met la rage ! Tu n'aurais pas pu venir nous en parler, plutôt que de céder à l'appel de ta lame ? De nous dire ce qui allait pas, de nous montrer qu'on était amis ? Non, tu as joué à l'égoïste, et regardes où tu es maintenant... Abruti...
Je t'ai vraiment détesté d'avoir fait ça. D'avoir dissimuler tout ça, tout ce qui te rongeait derrière un sourire et des blagues. T'étais un ami vraiment important pour moi, pour nous tous... Tu étais l'un des seuls à être au courant que je tenais ce blog, tu ne commentais rien, mais tu m'en parlais parfois durant les cours de cinéma, qui n'avançaient que grâce à toi. Tu me demandais de ne pas me faire de mal, de te parler lorsque je n'allais pas bien, d'oublier le Loup, qui me traitait si mal... Je m'en suis voulu de n'avoir rien vu. J'aurais tant voulu t'aider... Pourquoi tu nous a imposé ça ? De devoir aller à tes obsèques, alors qu'on avait le même âge ? De nous avoir fait pleurer durant plusieurs jours ? De te voir retourner à la poussière ? Oui, je t'ai haïe pour tout ça.

Et puis... Je me suis rendu compte que tu n'es pas partie, en vérité. Tu es toujours là, au travers des liens tissés entre plusieurs personnes de notre promotion, au travers des amitiés qui sont nés, des fous rires et des souvenirs qui sont restés, et même au sein de notre devoir de théâtre médiéval, tu as pu participer, grâce aux souvenirs que tu nous as laissé. 
Tu veilles toujours sur elle, et la protèges encore.
 Parfois, j'ai l'impression de t'apercevoir à la fac, ou à l'arrêt de tram où l'on se rejoignait certains matins. J'ai toujours ton numéro, et quand je vais mal, je commence à t'écrire des sms, avant de me souvenirs qu'ils seront sans réponses... Alors je les garde, et imagine tes réponses, qui me font parfois rire, parfois pleurer, parfois aller mieux, comme c'était le cas il y a encore quelques mois.
 Tu me manques... 

Je suis désolée de ne plus pouvoir partager plus de moments avec toi dorénavant. J'aurais aimé créer de nombreux et joyeux souvenirs avec toi et les autres, mais ceux qui existent déjà, je les chérirais à jamais. 
Tu faisais parti de nous tous, et tu resteras dans nos cœurs. Nous étions unis avec toi, et nous le sommes encore malgré tout, grâce à toi et avec toi, nous resterons un tout indestructible. 

Merci d'avoir été là, nous t'aimions tous, et nous t'aimerons encore, pour toujours. Repose en paix.


"Si un jour je suis capable de te voir, je veux te dire:
Peut importe combien les murs étaient hauts, nous les avons surpassés ensemble, n'est-ce pas?

Merci, tu peux dormir maintenant, car je peux marcher tout seul."

Serenade- Versailles 

mardi 21 avril 2015

J'ai été taguée... JOIE !!!!

Merci à ma chère Betta de m'avoir taguée. C'est mon premier tag, donc j'ai eu une vague de joie assez violente (genre oui, crier "mais... OUIIIIII !!!!" à côté de Saurus, qui a pas comprit ce qu'il se passait).
Donc c'est partie pour répondre à ce tag, et tenter de taguer d'autres personnes (oui, "tenter". Moi et la blogosphère c'est une chose compliquée).

Onze choses sur moi


1) Je suis une fille (ne pas savoir par où commencer...)

2) J'ai eu environ 13 couleurs de cheveux différentes
3) Je suis passé par 5 styles différents avant d'en avoir rien à faire de rentrer dans une case ou non
4) Je suis en arts du spectacle (même si je vais arrêter parce que bon... les études pour la culture élitiste, non merci)
5) J'ai un énorme faible pour tout ce qui est mignon 
6) Je suis une vraie otaku et une petite geekette (oui, les jeux rétro, c'est mon point faible)
7) Je fais 1m58 (je tiens juste a préciser que c'est pour ça que je met souvent l'adjectif "petite" devant ce qui me défini dans la phrase)
8) J'ai tendance à acheter/vouloir acheter tout les objets faisant référence à un anime/manga/film/jeu vidéo/série que j'adore
9) Mon animal préféré c'est l'orque
10) J'ai un énorme faible pour le rose (même si j'en porte pas. Tristesse)
11) Je ressemble à ça aujourd'hui:
(Oui, c'est moi...)

Passons à présent aux questions que Betta m'a posées *stress, stress*



1. Tu aimes les dragons ?
Oui (mon personnage préféré de Game of Thrones: Daenerys)
2. Tu penses que le monde irait mieux si on laissait les gens libres de faire ce qu'ils veulent ?
Si les gens ne dépassaient pas systématiquement les limites, je pense oui. Mais dans le monde actuel, les débordements sont inévitables, il faudrait que l'humanité mûrisse avant d'envisager un tel changement (dissert' de philo !)

3. Combien de langues tu parles ?
Quatre (anglais, français, japonais, allemand)
4. Quel est ton secret pour être à l'heure le matin ?
... Je ne suis jamais à l'heure le matin
5. Tu aimes ton prénom ?
Pas tellement. Je m'y fais, mais de toute manière personne n'utilise mon prénom quand il veut me parler
6. C'est quoi le truc que tu cuisines le mieux ?
En sucré: les cupcakes, en salé: les lasagnes.
7. Pluie ou soleil  et pourquoi ?
Soleil. Je fonctionne un peu comme une plante: plus il faut beau et chaud, mieux je me sens.
8. T'as des tatouages ? (si non : tu en veux ?) Où, pourquoi ?
Je veux plusieurs tatouages: une branche d'orchidée sur l'omoplate droite, une manchette, un arbre de vie qui part de la hanche gauche et qui va sur les côtes (bobos..), et un oiseau sur le poignet droit qui noue un ruban violet (les significations sont personnelles).
9. Le livre que tu lis en ce moment c'est quoi ?
Jurassic Park (oui, ce n'est pas qu'un film)
10. Raconte-moi le rêve ultime de ta vie.
Réussir dans mes études de maquillage, et être sur un tournage de l'envergure du Seigneur des Anneaux ou d'Harry Potter (oui, je l'avoue: j'aime la fantasy)
11. La liste de cinq choses que tu aimes chez toi.
Bon,..:
- mes yeux (ils sont noisettes)
- ma morphologie (genre je mange et je grossis pas, ou aux bons endroits. Oui, je sais: vous me détestez)
- mon sens artistique (dans le maquillage et la coiffure surtout)
- mon côté attendrissant (on me le dit tout le temps que je suis tendre)
- ma détermination

A mon tour pour les questions !

1. Quel est le premier souvenir qui te vient à l'esprit quand on te parle de film ?
2. Quelle est ta plus grande crainte ?
3. Pourquoi avoir ouvert un blog ?
4. Quelles études fais-tu ?
5. Que penses-tu des fast-foods ?
6. Crois-tu qu'un monde sans intolérance soit possible ?
7. Qu'est ce qui est mieux d'après toi: dire ce que l'on pense tout le temps tout haut, peu importe les conséquences, ou savoir se taire sur un sujet sur lequel tu peux avoir un avis différent de la "norme" ?
8. Pour qui as-tu le plus de respect ?
9. Cites moi trois choses qui te ravissent.
10. Trois choses qui te répugnes.
11. Penses-tu que la vie à un but ? Si oui, quel est le tien ?


Pour ce qui est de tags, je les ferais plus tard (quand je serais posée, et je ne peux pas promettre 11 tagués... Pardon).

lundi 6 avril 2015

J'ai peur (ou mon résumé de deux mois de souffrances pures)

Je viens de me rendre compte que ça fait très longtemps que je n'ai pas écrit sur ce blog, que j'ai laissé des articles achevés dans mes brouillons, que je ne prête plus attention aux idées d'écrits, de créations qui naissent dans mon petit cerveau malade. J'ai pas eu de très bons trucs récemment, et je crois que...j'ai besoin de partager ça ici. Donc voilà ma liste de trucs nuls que j'ai vécu/fait depuis le 21 février.




  • Le fait de ne plus avoir rien écrit depuis un moment me fait mal: je n’arrive plus à prendre un crayon et écrire une phrase sans me dire que ce sera nul. C'est pareil pour ce blog, je n'ose plus rien dire parce que je sens que ce que j'ai à dire n'intéresse personne, que mes idées, mes projets, mes rêves sont impossibles, qu'il faudrait juste que je me la ferme. Donc je ne dis plus rien. Et l'envie de hurler me ronge de plus en plus. Le fait de ne plus rien pouvoir produire me terrorise...
  • J'ai recommencé à fumer et à boire. Je sais, c'est mal. Mais quand ta tête est chaque jours sur le point d'imploser, que tu sens que ton combat est vain, et que l'aide autour de toi ne fait que t'enfoncer davantage, tu préfères te tourner vers d'autres moyens d'oublier, de te sentir mieux, même si à la longue ça reste éphémère et que tu te sens dix fois pire après.
  • Je me suis rapproché du Loup durant ces deux mois... Non, rien qui pourrait me faire me sentir très coupable, mais....je me sens juste débile d'avoir pu penser qu'une amitié réelle était possible. Et je me sens encore plus stupide d'avoir imaginé qu'il pourrait encore me surprendre par un côté doux et gentil, comme avant. Quoique si, j'ai tout de même été surprise par sa cruauté et sa froideur.
  • Je ne suis plus retourné chez le psy. Je m'en sens coupable, mais je n'rrive plus à me dire que ça pourrait m'aider. J'ai perdu toute foi dans la nécessité de ce combat contre mon côté sombre (oui, ça sonne Star Wars, mais j'y peux rien...), et l'envie de m'accroche n'y est plus. Mais c'et des exuses tout ça: la vérité, c'est que je suis morte de trouille à l'idée d'y retourner, et de me faire juger une fois de plus sur mes actes et non sur mes tentatives...
  • Un de mes amis s'est suicidé... Je veux lui consacrer un article entier, donc je ne m'étendrais pas sur le sujt immédiatemment... Parce que j'ai encore trop mal, et parce qu'il me manque...
  • Mes cauchemars sont revenus. Et en pleine puissance. Donc je ne dors plus. C'est pas très cool ça (sachant que je ne mange pas suffisemment pour éviter les coups de fatigues à répétition...Mais pourquoi manger? C'est une perte de temps...)
  • Et un vice ne venant jamais seul... J'ai replongé dans les scarifications. De plus belle (genre mon bras, on pourrait le mettre en rayonnage dans une boucherie). Et je n'arrive pas à décrocher. Mais c'est rien, je pense savoir où m'arrêter ?
  • Je ne supportais plus d'être chez moi. Trop de pression, de tensions... Et j'ai explosé. Et ça s'est mal terminé...
  • Je me suis faite virer de chez moi. De la maison familiale. Donc je squatte chez le Metaleux. Mais je me sens comme si on m'avait arraché une partie de moi, de ma vie. Donc je pleure beaucoup, et les maux cités précédemment s'aggravent. Et...ils me manquent...
  • Les pulsions, le mal être, la déchéance... Je me sens comme si je n'allais jamais y arriver. Et ça m'agoisse... Et ça me fait mal. Bien sûr que je vois les bouées de sauvetage qu'n me lance, is je ne veux pas les prendre, je veux m'en sortir seule. J'ai ma fierté, même quand je suis réduit à l'état de déchets.




samedi 21 février 2015

Je suis allé chez un psy

Il y a une semaine, je suis allée chez un psychologue de mon centre de santé universitaire. c'était...bizarre.

Parce que depuis petite, j'ai peur des psys. Les profs m'avaient forcée à en voir une quand j'étais en primaire, parce que je ne m'ouvrais pas aux autres enfants (c'est sûr, j'avais très envie de parler avec les autres, qui me traitaient de monstre, qui me frappaient, me harcelaient,... . Non. Un animal était pour moi plus "humain" qu'un de mes camarade), et que c'est trop bizarre quand t'as 8 ans de rester cloîtrée dans ton silence à lire de gros livres plutôt que de jouer avec les autres. Stupide Société.
Et ces séances, je les ai vécu comme un abus de mon esprit. Parce que non seulement j'avais le sentiment de ne pas être normale, comme les autres, mais en plus cette idiote de psychologue scolaire analysait tout ce que je produisais de créatifs et en faisais une synthèse absolument fausse et superficielle (du genre "non, mais elle vit juste mal la naissance de sa petite sœur, son bégaiement est dû à une souffrance intérieur lié à un traumatisme, blablabla". Non mais. Ta gueule, en vrai.), et mes parents y croyaient dur comme fer. Génial.
Puis en grandissant, j'ai refusé de voir des psys. Même quand j'ai commencé à me scarifier. Même quand j'ai commencé à me faire vomir. Même quand l'Emo a abusé de moi. Même quand j'ai eu des insomnies, et des cauchemars. Enfin, pendant 3 ans, même si des gens qui me voulaient du bien me disaient d'aller voir quelqu'un, je disais que non, j'allais bien, que je n'en avais pas besoin. Alors que, putain oui, j'en ai besoin.
Depuis septembre, je me suis tellement pris de souffrances injustes, de crises, de maux aggravés, que j'ai commencé à me dire "bon, laisse ta fierté et ta peur de côté, parce que meuf, tu peux pas rester comme ça", et que j'ai demandé à une amie (Betta, merci infiniment) de m'accompagner pour que je prenne rendez-vous, sinon j'allais jamais le faire.

Donc le mercredi matin, je me suis réveillée avant mon homonyme, et j'ai attendu Saurus pour aller à ce fameux rendez-vous qui me glaçait l'estomac depuis plusieurs jours (surtout que bon... retomber dans les scarifications la veille de la première séance, c'est moyen). Et puis l'attente. Je sentais le stress monter, la nausée au creux de la gorge, la peur qui paralysait mes jambes. Enfin, la porte s'est ouverte, et je suis entrée dans une salle blanche, qui puait l'antiseptique, seule avec le psy. La première question "pourquoi êtes-vous venue ici?" m'a gelé le cerveau. Parce que j'ai besoin d'aide. Parce que je me sens mal. Parce que j'en ai marre de faire semblant d'aller bien, de sourire à mes proches, et de les ennuyer avec mes problèmes. Parce que je crois avoir des problèmes.

Je ne vais pas raconter la séance entière, mais... je suis contente d'y être allée. J'ai encore des séances à faire, mais le travail sur moi-même est commencé, grâce à ce pas que j'ai franchi. Et je suis fière de moi (pour l'instant, mais à ce niveau là seulement), et peut-être que je grandirais enfin. Je sais que la guérison est loin mais je veux surtout savoir de quoi je "souffre", mettre des mots sur ce que je ressens. Parce que connaître son ennemi permet de l'éliminer.

dimanche 8 février 2015

Welcome to my world

C'est un secret pour personne: je ne me suis jamais sentie à l'aise avec les autres. Que ce soit ma famille, mes amis, ou de simples camarades de classe: j'ai toujours ressentie un décalage entre moi et les autres. Ma mère disait que c'était parce que j'étais plus mature et intelligente, moi je savais que c'était parce que j'étais différente. Et je le vivais mal: même en ayant des points communs ou des sujets de discussions, il suffisait d'un rien pour creuser à nouveau le fossé entre le reste de l'humanité et mon individualité. Et c'était blessant.

Et puis récemment, il y a eu quelqu'un, que je nommerais pas, qui est venu dans ma vie, et m'a forcé à entrer dans son monde. Cette personne m'a ouvert une porte dirigeant vers un autre type de personne, d'autres musiques (Death metal, Black metal, PostCore, ect. Mais si, tu sais les musiques qui te donnent la migraine si tu n'aimes pas.), d'autres endroits, un autre mode de vie. Et j'ai commencé à sentir un changement. Je ne suis plus blasée dès que je parle à d'autres personnes, je les écoute, et ils m'intéressent. Surtout lui. Surtout Saurus (mince, j'ai dit que je le nommerais pas. Bon. Tant pis.). Ses musiques violentes, barrées, me font du bien, me mettent en transe. Et hier, je suis entrée pour la première fois dans une salle de concert pour groupes ne jouant que ce genre de musique (pour être précise, c'était du postCore). Je ne vais pas mentir: je me suis sentie franchement mal à l'aise au départ: trop de vie, de référence que je n'avais pas, de personnes ayant confiance en elle, et qui savait ce qu'elles voulaient. Je me suis sentie étrangère. Étrange. Dans un monde pourtant fait pour une personne de mon genre (tu vois la nana alternative (qui oscille entre gothique, emo, rock, punk et d'autres looks absolument pas ordinaires) au fond de ta classe, dans le tram/le bus, dans la rue, qui détonne avec ses cheveux bleus, et qui marche les yeux baissés sur ses Doc Martens? Ben c'est moi), j'ai à nouveau eu l'impression d'être un monstre de foire. Et le premier groupe a commencé à jouer. Saurus m'a prit par la main, et m'a amené tout devant, au premier rang. Et là... Le rythme de la batterie, les guitares, les voix des deux chanteurs que dégueulaient les enceintes m'ont pénétrés d'un coup, m'ont fait vibrer des pieds à la tête, et je me suis sentie bien, m'échapper presque de mon corps. Et au fur et à mesure de la soirée, des musiques, des groupes, je me suis sentie comme toutes ces personnes autour de moi, allant jusqu'à m'oublier totalement et bouger, sauter, crier, headbanger (j'ai encore des courbatures d'ailleurs) comme si j'étais quelqu'un d'autre. Une transe, c'est ça. Je suis même allé jusqu'à attraper quelqu'un par les épaules pour une ligne de headbang, dans un élan de fraternité et de  camaraderie . J'étais totalement hors de mon corps, hors de ma vie, hors de mon moi, presque hors de contrôle. Une seule chose me maintenait dans le réel: la main et les yeux de Saurus, qui s'attardait dans les miens entre chaque morceau. A la fin du concert, j'étais morte physiquement, mais je me sentais plus vivante que jamais.
Alors non, je ne sais toujours pas qui je suis, où je vais, avec qui. Mais j'emmerde ce destin. Je vis ces moments dans ce bar, dans l'appartement de Saurus comme les plus précieux de mon existence, car ce sont les seuls qui parviennent encore à me faire me sentir vivante. J'y laisserais peut-être ma santé, physique ou mentale, mais peu importe: je deviens un papillon nocturne, ténébreux, toujours aussi éphémère.

samedi 24 janvier 2015

Réalité

La semaine dernière, on a eu des ateliers obligatoires à la fac (pour une semaine entièrement consacrée à l'emploi), et je m'étais inscrite à l'un d'entre eux, dont l'intitulé était "Mettre en avant ses expériences". Etant donné que je suis en recherche d'un emploi, je me suis dit que ça pouvait être intéressant. Je suis donc arrivée dans la salle, et ai attendu que la partie qui m'avait décidée à venir dans cet atelier démarre. Et ça n'a jamais été le cas. La femme qui gérait les d"eux heures a décidée de les transformer en un atelier de thérapie de groupe. Youpi.
Non, je suis mauvaise langue. J'ai quand même bien aimé ce concept, parce que l'une des activité était de parler d'une expérience positive et d'une négative qui nous est arrivée à un binôme , puis le binôme choisissait l'un des deux récits, et tu devait la raconter une fois de plus devant toute la salle cette fois ci. J'ai parlé de ma critique de School Days que j'avais posté sur Facebook, et ce que j'avais ressenti en l'écrivant et en la postant. Le verdict de l'ensemble de la salle m'a stupéfaite: ils m'ont tous décrit avec un adjectif, et ce qui m'a le plus perturbé, c'est qu'aucun n'était négatif. Voilà la liste des adjectifs que j'ai obtenu:

Authentique. 
Professionnelle. 
Persévérante.
Perfectionniste.
Objective.
Confiante.
Capable de m’investir.
Déterminée.
Mature.
Assurée.
Tenace.
Libre arbitre.
Tolérante.
Audacieuse.
Liberté d'expression.
Spontanée.
Force de caractère.

Tout ces petits mots sont écrits sur un post-it jaune, que je garde précieusement dans mon trieur. Je le relis deux fois par jour, parce que je crois avec difficulté que ces qualités me décrivent. Et pourtant... Pourtant, en y réfléchissant, je suis tout ça, je possède ces qualités en moi, dans mon caractère, avec d'autres et des défauts. Et de voir que des gens qui ne me connaissent étaient capables de trouver en quelques minutes ce que moi je me force depuis des années à chercher, ça m'a fait du bien. Parce que je dois arrêter de m'aveugler: je possède de nombreuses qualités, et c'est peut être pour ça que les gens s'attachent à moi. Ce morceau de papier jaune m'a donné une force incroyable, je n'ai plus peur de moi même, parce que je crois que je commence à me trouver. Ou du moins, à me retrouver. Le temps (et le psy...j'avais oublié ce détail. Bordel.) nous le dira. En attendant, je vais sans doute garder ce post-it avec moi, comme un talisman, avec les autres petites choses qui me rende plus courageuse quand je les ai auprès de moi. 

Je m'envole, à plus tard mes petits papillons. 

jeudi 15 janvier 2015

Nightmare

Depuis quelque temps, je prend des somnifères. Je pensais que ça allait m'aider, jusqu'à cette nuit...

" Je ne sais pas où je suis. Je ne perçois que les ténèbres autour de moi, pas une once de lumière. Rien. J'entends alors des voix. Leur voix. Ils se moquent. J'entends ce qu'ils pensent réellement de moi. Je suis si pathétique. Anormale. Un monstre. La laideur incarnée. Je me roule en boule, ne voulant plus les entendre. Je veux juste que ça s'arrête. Puis la cacophonie s’interrompt, et les voix me parviennent les unes après les autres. D'abord celle du Loup. Il rit, me dit que j'étais un jouet très divertissant, et que si il s'ennuie il reviendra sûrement vers moi pour une nouvelle partie. Puis il disparaît. C'est ensuite au Gamer de prendre sa place:"tu es tellement pathétique. J'en ai marre de toi. De ton mal être. Démerde toi.". Puis d'autres voix apparaissent, celles de mes proches, de mes amis: tous m'abandonnent. Je ne comprend pas, je ne sais pas ce qu'il se passe. Je veux que ça s'arrête. Le volume sonore de ces voix augmente crescendo, il envahit mon cerveau, mon corps, et je n'arrive bientôt plus à discerner qui dit quoi. L'air me manque petit à petit, je me sens comme compressée entre quatre murs. Stop. Je veux plus en entendre davantage. Je sais tout ça. Je le sais. Arrêtez.
Puis plus rien. Juste l'obscurité. Noire. Angoissante. Silencieuse. Oppressante. Je cligne des yeux pour discerner quelque chose. Rien. Le néant. Je me replie sur moi-même, les genoux contre ma poitrine. Je suis seule. Je pleure. Je souffre. Je ne comprends pas. Seule. Puis je perçois une présence. Je lève les yeux, et elle est là. Elle me fixe de ses yeux marrons glaciales. Elle m'en veut? Pourquoi? Elle a l'air mal en point: ses cheveux habituellement parfaits sont désordonnés, sales. Ses joues sont creuses, comme si elle avait perdue beaucoup de poids. Un spectre. Avec des yeux flamboyants. De rage? De vengeance? De haine? Je n'arrive pas à saisir l'expression de ce visage. De mon visage. Aryah me regarde toujours, à la même hauteur que moi. Elle ouvre la bouche, et un mot en sort difficilement. Quel est ce mot? Je ne le comprend pas. Je tend la main vers elle, elle se relève soudainement. Comme si mon contact la dégouttait.Elle tourne froidement les talons, et j'entraperçois une autre personne la recueillant dans ses bras. Qui es-tu? Pourquoi la protéger elle? Puis les deux s'évanouissent. Je me retrouve seule à nouveau. Tremblante. Froide. A demi morte. Je serre mes jambes contre moi, plantant mes ongles dans la chaire. Je ferme les yeux, et hurle. Un cri tellement effrayant que je doute pendant un instant qu'il sorte de ma bouche. Inhumain. Douloureux. Comme celui d'un animal agonisant. Un cri qui me déchire en deux. Je ne sens plus mon corps. Je ne sens plus le sol sous moi. Je ne ressens qu'un chose: la douleur. Si forte. Puissante. Infinie. Je me rend sourde par ce hurlement. Je suis aveuglée par cette obscurité. La douleur m'engloutit, et me fait taire d'un coup. Je meurs..."



Je me suis réveillée malade ce matin. J'ai eu peur de me rendormir. Je n'aime pas le fait de prendre des somnifères: je n'ai plus aucun contrôle, je me fais balader à travers mon inconscient, et je ne peux pas me réveiller de mes cauchemars comme avant. Leur fréquence est d'un sur trois. Le sommeil, pourtant indispensable aux humains, n'est rien d'autre qu'un danger pour moi. J'avais espérer que ces substances m'aideraient. J'avais tellement tort. C'est pire qu'avant. Et pourtant je ne veux pas arrêter le traitement. Parce que c'est le seul moyen pour moi de m’assommer et de ne pas souffrir de manque. De son manque...

dimanche 4 janvier 2015

2015: l'année du renouveau

A la base, je ne voulais pas faire d'article sur ce début de nouvelle année, parce que je savais que je devrais faire une liste de choses à faire, et m'y tenir. Et  cette idée me terrorisait, donc je restais bien sagement cloîtrée sous mes couvertures, en me disant que de toute manière, je n'aurais que 19 ans le 24 janvier, et que j'avais la vie entière pour changer (et surtout, que je savais pas comment m'y prendre, et j'avoue: j'ai commencé à m'habituer à mon stade de larve déprimée, et ça a commencé à me plaire de ne rien faire de la journée).
Mais ce matin, je me suis réveillée, et je me suis dit "mais... Vas te faire foutre déprime à la con!". Donc je me suis habillée, je suis descendu manger, je suis remontée dans ma chambre, j'ai branchée ma chaîne Hi-Fi et j'ai mis mon album d'Empyr à fond. Parce que ce groupe me calme (en même temps, c'est le chanteur de Kyo donc paye ta voix douce et reposante). Et j'ai réfléchis. Je ne voulais pas faire une liste trop longue, de trucs impossible à faire (genre "avoir entièrement confiance en moi!" ou "travailler plus!" parce que je suis pas idiote: je le ferais pas), mais rester dans cet état inactif est hors de question: ça a trop duré (et puis j'ai peut être trouvé de quoi me remotiver, et c'est cool).

Voici donc la liste des 10 choses que je dois tenir d'ici fin 2015 (SI! J'y arriverais!):

1. Arrêter de torturer mes cheveux. Parce que là bon, je casse les oreilles à tout le monde en disant que je veux les cheveux longs, et je les coupe, et je les teint. Là, ça suffit cocotte: tu les garde bleus (oui. Mes cheveux sont bleus. Un souci?), et ça va très bien. Et puis... j'ai un air de Ramona Flowers comme ça, et c'est trop cool!

2. Arrêtez de torture mon corps. Je suis peut être allé un poil trop loin dans ma haine envers moi-même sur cette fin d'année, et ça serait bien de bon... reprendre un peu de poids, et arrêter de manger n'importe quoi. Donc réduire la consommation de viande rouge, de McDo, et se concentrer sur une alimentation saine (oui, des légumes... Betta, je risque d'avoir besoin de toi pour ça).

3. Faire un tri dans mes affaires (et donc dans mon style, histoire de me retrouver). Parce que, puisque cette fin d'année a été plus que déprimante pour moi (je me suis pris énormément dans la figure en quelques mois, et mon apparence en a pris un coup). Donc ça serait bien d'arrêter de te fier au regard des autres, de vouloir ressembler à celles qu'ils ont choisies au lieu de toi (ils le regretteront, fais moi confiance), sois toi même,  et mets toi en valeur. Compris p'tite tête?

4. Rester positive. C'est peut être le plus gros défi pour cette année: voir le bon côté des choses dans toutes les situations. 

5. Aller voir un psy. Pour de vrai. Et ne plus combattre ceux qui veulent m'aider, par la même occasion (oui, je suis un peu bête par moment).

6. Recommencer à écrire et à dessiner. Parce que la créativité, c'est mon oxygène vois tu? Si je déprime, je ne crée plus, et je me sens nulle, donc je déprime encore plus, et je crée encore moins. Tu sens la boucle infernale qui roule dans ma tête? Donc je dois recommencer à écrire (j'ai un peu deux scénarios en stand by depuis plusieurs mois, plus un roman épistolaire à faire donc... on va se bouger, hein.), et à dessiner Parce que ça fait partie de ma motivation retrouvée (promis, je vous en parle plus tard).

7. Tourner trois courts métrages (minimum). Parce que ça me manque, et surtout j'ai trop d'idées dans la tête, et je dois me prouver que je peux réussir à mener un projet jusqu'au bout.

8. Voir plus de films. Parce que...voilà, c'est cool d'avoir de la culture quoi (et puis je suis un peu la seule au monde à n'avoir pas vu le Seigneur des Anneaux. Honte sur ma tête).

9. Me remettre au cosplay. Mais genre... au VRAI cosplay. (et aller à plus de conventions aussi. Quand j'aurais l'argent. Donc sûrement bientôt).

10. Prendre soin de ceux que j'aime, et qui sont là pour moi. Parce que j'agis pas toujours bien envers eux, et j'en suis consciente. Donc ça serait cool d'arrêter de faire la gueule pour rien, et profiter des bons moments avec eux, parce qu'on sait pas ce qu'il peut arriver (et aussi m'excuser envers certains, qui méritent vraiment pas certaines de mes paroles..).

Voilà une bonne chose de faite. Je vous fais des coucous de la main (parce qu'on embrasse pas les inconnus, , non mais oh!), pour ma part je m'envole commencer le travail. Pancakes dans vos têtes.