"Pourquoi tu as fait ça ?"
C'est la première question qui m'est venu à l'esprit quand on m'a annoncé la nouvelle: tu as décidé de partir définitivement, sans nous, de faire ce choix... ça me met la rage ! Tu n'aurais pas pu venir nous en parler, plutôt que de céder à l'appel de ta lame ? De nous dire ce qui allait pas, de nous montrer qu'on était amis ? Non, tu as joué à l'égoïste, et regardes où tu es maintenant... Abruti...
Je t'ai vraiment détesté d'avoir fait ça. D'avoir dissimuler tout ça, tout ce qui te rongeait derrière un sourire et des blagues. T'étais un ami vraiment important pour moi, pour nous tous... Tu étais l'un des seuls à être au courant que je tenais ce blog, tu ne commentais rien, mais tu m'en parlais parfois durant les cours de cinéma, qui n'avançaient que grâce à toi. Tu me demandais de ne pas me faire de mal, de te parler lorsque je n'allais pas bien, d'oublier le Loup, qui me traitait si mal... Je m'en suis voulu de n'avoir rien vu. J'aurais tant voulu t'aider... Pourquoi tu nous a imposé ça ? De devoir aller à tes obsèques, alors qu'on avait le même âge ? De nous avoir fait pleurer durant plusieurs jours ? De te voir retourner à la poussière ? Oui, je t'ai haïe pour tout ça.
Et puis... Je me suis rendu compte que tu n'es pas partie, en vérité. Tu es toujours là, au travers des liens tissés entre plusieurs personnes de notre promotion, au travers des amitiés qui sont nés, des fous rires et des souvenirs qui sont restés, et même au sein de notre devoir de théâtre médiéval, tu as pu participer, grâce aux souvenirs que tu nous as laissé.
Tu veilles toujours sur elle, et la protèges encore.
Parfois, j'ai l'impression de t'apercevoir à la fac, ou à l'arrêt de tram où l'on se rejoignait certains matins. J'ai toujours ton numéro, et quand je vais mal, je commence à t'écrire des sms, avant de me souvenirs qu'ils seront sans réponses... Alors je les garde, et imagine tes réponses, qui me font parfois rire, parfois pleurer, parfois aller mieux, comme c'était le cas il y a encore quelques mois.
Tu me manques...
Je suis désolée de ne plus pouvoir partager plus de moments avec toi dorénavant. J'aurais aimé créer de nombreux et joyeux souvenirs avec toi et les autres, mais ceux qui existent déjà, je les chérirais à jamais.
Tu faisais parti de nous tous, et tu resteras dans nos cœurs. Nous étions unis avec toi, et nous le sommes encore malgré tout, grâce à toi et avec toi, nous resterons un tout indestructible.
Merci d'avoir été là, nous t'aimions tous, et nous t'aimerons encore, pour toujours. Repose en paix.
"Si un jour je suis capable de te voir, je veux te dire:
Peut importe combien les murs étaient hauts, nous les avons surpassés ensemble, n'est-ce pas?
Merci, tu peux dormir maintenant, car je peux marcher tout seul."
Serenade- Versailles
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