Il me faut beaucoup de courage pendant que j'écris ces mots... J'ai mis je ne sais pas combien de temps à me décider de faire cet article, et nous y voilà... Je vais avoir du mal à m'exprimer corretement, alors ne m'en veux pas. Même si je sais que tu aurais toutes tes raisons pour me détester.
Je le sais oui, que tu me hais. Toi, qui te cache dans ma tête. Tu me hais de blesser ce corps que nous partageons depuis 5 ans maintenant, ce corps que tu veux pour toi seule. Je le sais, j'ai lu tout tes échanges avec lui. Tu as même réussi à mettre cet être si important dans ta poche... Bien joué. Tu t'en sortirais peut être mieux dans la vie que moi. Pourtant, je ne peux pas te considérer comme normal, comme faisant partie de moi de façon naturelle. Parce que ce n'est pas le cas. Tu n'étais pas là, avant. Quabd j'étais heureuse, quand j'allais bien. Quand je ne l'avais pas encore rencontré... Tu sais de qui je parle. Celui grâce à qui tu es née. Celui qui m'a fait subir les prires choses au monde, celui qui m'a trahie... Celui qui m'a...vi... Tu as compris (même ce mot est trop difficile à faire sortir...Idiote que je suis. C'est pourtant la vérité). Je t'ai fait émerger de moi, tu m'as protégé pendant les moments les plus horribles de cette emprise... Je crois que sans toi, je ne serais plus là à l'heure qu'il est. Non, je ne suis pas entrain de te remercier. Parce que ta naissance à entrainer une série de problème. Déjà, mon cerveau n'est plus capable de gérer la douleur. Cette partie de l'organe, devant créer de la sérotonine, ne marche plus depuis que tu es là. Et aujourd'hui, je suis sous traitement pour ne pas craquer au moindre choc émotionnel. Depuis que les doses ont augmentées, regarde dans quel état je suis: une loque, incapable de se doucher dans la lumière, qui ne mange qu'une a deux fois par jour, des quantités minimales. Et une libido de panda mort. Ca doit bien te faire rire, n'est ce pas ? Nous aons le même corps, mais toi cette partie là de l'existence, tu peux en profiter pleinement. Et avec lui, spécialement. Quoi, tu vas me dire que tu es amoureuse ? Ne me fait pas rire. Tu n'as pas accès à cette partie de moi. Celle des émotions, je te l'ai interdis dès le départ. Parce que je refuse que tu ne me remplace définitivement. Je sais que c'est de ça que tu as envie, ne mens pas Aryah. Si je resombrais dans une dépression, ne voulant plus sortir de ma tête, tu te ferais un malin plaisir de me remplacer, de vivre une vie dont je ne profite pas assez, d'après toi. Quoi, tu es plus forte que moi ? Bien sûr que tu l'es, tu as été créer pour ça: pour être forte, comme je ne le serais jamais. Tu as vriament le beau rôle: tu es ce qui me fait retomber dans mes troubles, depuis que tu es indépendante, et après tu oses me faire des coups bas, pour "mon bien" ? Bien sûr... Ne te fous pas de moi plus longtemps. Tu sais très bien de quoi je serais capable pour t'anhilier une bonne fois pour toute. Non, je ne me tuerais pas. Tu es bien capable de jouer à Frankenstein pour vivre à travers mon corps mort.
Mais je saurais quoi faire, quoi dire pour nous faire interner. Que tout ce qui se cache avec toi, dans ma tête, soit enfin supprimé, quitte à y laisser ma liberté.
Mais tu sais ce qui m'énerve le plus avec toi? C'est que je sais que tu serais bien plus à ta place que moi, dans ma réalité. Dans mon monde. Ironqiue, non ? La création est plus parfaite que le créateur. Et non, je ne veux pas t'entendre dire que tu veux me protèger du nouveau, du Cauchemar comme tu l'appelles. Pourquoi lui a accès à mes émotions, et toi non ? Parce que je ne l'ai pas créé, comme je l'ai fait pour toi. Je t'ai donné naissance parce que j'avais besoin de protection contre mon bourreau, j'avais besoin de m'enfermer dans mon cerveau, dans ma petite cage de fer blanc pour ne plus subir ce qu'il me faisait. Du moins, ne plus le subir aussi directement et violemment. Parce que oui, souviens toi: à l'époque, quand nous échangions, je restais consciente de ce qui m'entourait, de ce qu'il nous faisait subir. Je n'avais juste pas aussi mal. Tu es celle qui à pris le plus de douleur, parce que là était ton but. Et c'est ce qui t'a rendu aussi forte, les années qui ont suivies. Tu t'e nourri de mes peurs, de ce qui me faisait mal. Et aujourd'hui, nos deux conscience sont presque à égalité. Et quant à l'autre... Je ne sais même pas ce qui l'a fait naître. Et le pire, c'ets qu'il est là, dans mon coeur, qu'il me ronge. Et tu sais aussi bien que moi que le déloger relève de l'impossible. VOUS déloger, tous ceux qui sont là, cachés dans l'obscurité, attendant que je sois mal pour vous délecter du retour de mes troubles, de mes pulsions, de mes aggressions envers moi-même, pour me forcer, me murmurer que je ne vaux rien, que je devrais abandonner le combat. Abandonner... C'est clair que j'en ai envie des fois.
Arrête, tu n'es pas mon alliée, je me fous du pacte que tu as passé. Tu es le diable, comme tout les autres. Un pacte avec un démon ne peut que mal finir. Et ne joue plus à la gentille, n'essaye pas de duper qui que ce soit. Tu es celle que j'ai le plus envie de supprimer. Tu me dégoute. Tu n'aurais pas dû naître. Je serais tellement mieux que toi, dans cette vie, auprès de ceux que tu aimes, auprès de lui. Ce sont tes mots, ceux avec lesquels tu joues à me harceler. Et il n'y a pas qu'eux. Tu n'es pas la seule à jouer à ça: tout les autres aussi ont pris ton exemple, même si ils ne sont là que le soir, quand tout est noir, quand je dois dormir et qu'à la place vos voix me harcèlent. Et lui... le Cauchemar, lui je crois qu'il est le pire de vous tous. Parce que lui sait où ça fait mal, et ses mots vaulent 10 des vôtres...
Je vous hais... Je me hais... Je veux que vous disparaissiez... Je veux disparaître...
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